Les très fâché(e)s des études postcoloniales

Abstract

Cet article est une critique de travaux se réclamant des études postcoloniales et notamment du livre dirigé par Nicolas Bancel, Florence Bernault et Pascal Blanchard. Cette critique porte avant tout sur le caractère infondé de nombre d’accusations et sur la façon d’appréhender l’historicité des sociétés, perçue par ces derniers comme cohérente et déterminée quand Jean-François Bayart et les tenants de la sociologie historique du politique mettent en avant l’incomplétude, l’ambivalence et la contingence,

The very angry ones of postcolonial studies

This article is a critique of some postcolonial studies, particularly the book edited by Nicolas Bancel, Florence Bernault and Pascal Blanchard. This critique focuses primarily on the unfounded nature of many of the accusations. It focuses also on the way of understanding the historicity of societies, which the latter perceive as coherent and determined, whereas Jean-François Bayart and the proponents of historical political sociology emphasise incompleteness, ambivalence and contingency.